Le nouveau consommateur camerounais
Il y a une époque, le Camerounais lambda était ce qu’on appelle souvent un « villageois » dans nos quartiers. Mais ça, c’était avant hein – pour paraphraser la célèbre publicité TV-, avant qu’il ne se rende compte (ou qu’on lui fasse comprendre) qu’il peut avoir mieux. Autrefois, ça ne dérangeait personne de moudre les condiments et épices à la main, d’acheter et faire déplumer son poulet dans la boue du marché de New Deido ou encore d’aller chez Moussa au coin de la rue pour faire ses courses. Tout ça, c’était avant la montée en puissance d’une classe sociale dite moyenne. La classe sociale moyenne, pour faire simplissime, sur une échelle basée uniquement sur le niveau de vie (voulu ou ressenti) et sur le revenu, se situe au-dessus des classes pauvres (ou classe ouvrière ) et en dessous de la classe supérieure ou d’ élite . Chez nous elle représente près de 36% de la population (NIelsen 2013) et est pleine croissance. Pas étonnant qu'elle rentre dans les plans...