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Showing posts from 2016

Touristique Express revoit ses tarifs à la hausse... Avec raison

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Du haut de ses 8000FCFA aller simple (15000FCFA aller-retour), le 777 de Touristique Express était déjà le service le plus couteux du segment première classe du marché des transports sur la ligne Douala-Yaoundé ; le deuxième se tenant à 6000FCFA l’aller simple soit 25% plus loin derrière. Maintenant que c’est passé à 10000FCFA (18000FCFA aller-retour) c’est presque normal que ça fasse jaser. Quoique, mon œil avisé pense comprendre et même pouvoir défendre ce qui ressemble à un outrage à nos mœurs de pauvres (LOL) : parlons un peu des évènements récents, de la (vraie) première classe* et de la loi de Pareto * voulez-vous ? 21 octobre 2016, le sort (?) frappe durement le Cameroun en faisant dérailler le train voyageur Intercity 152 qui comprenait jusqu’à cette date le plus haut standing de première classe desservant la ligne Douala-Yaoundé. J’en veux pour preuve le calibre des voyageurs qu’on pouvait rencontrer lors de nos voyages à bord de l’Intercity et le prix (9000FCFA aller sim...

Le nouveau consommateur camerounais

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Il y a une époque, le Camerounais lambda était ce qu’on appelle souvent un « villageois » dans nos quartiers. Mais ça, c’était avant hein – pour paraphraser la célèbre publicité TV-, avant qu’il ne se rende compte (ou qu’on lui fasse comprendre) qu’il peut avoir mieux. Autrefois, ça ne dérangeait personne de moudre les condiments et épices à la main, d’acheter et faire déplumer son poulet dans la boue du marché de New Deido ou encore d’aller chez Moussa au coin de la rue pour faire ses courses. Tout ça, c’était avant la montée en puissance d’une classe sociale dite moyenne. La classe sociale moyenne, pour faire simplissime, sur une échelle basée uniquement sur le niveau de vie (voulu ou ressenti) et sur le revenu, se situe au-dessus des classes pauvres (ou  classe ouvrière ) et en dessous de la classe supérieure ou d’ élite . Chez nous elle représente près de 36% de la population (NIelsen 2013) et est pleine croissance. Pas étonnant qu'elle rentre dans les plans...

Ça vole haut au pays de Roger Milla !

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« Fly safe on time ». C e slogan résume à lui seul exactement ce dont a besoin le marché du transport camerounais pour redorer son blason auprès du public. En effet, il est nécessaire qu’il prenne de l’envol en assurant la sécurité des biens et des personnes et en faisant preuve d’un service pointu pré-, pendant et post- vente. Dans un environnement où seules les lignes terrestre et ferroviaire Douala-Yaoundé bénéficient d’une gamme prestige à proprement parler, il était devenu important de prendre pleinement avantage du potentiel d’un marché jusque-là rampant. Ce slogan nous est proposé par la compagnie aérienne Fly CamInter et a toutes les raisons de nous remplir d’espoir au vu de ce dont on a l’habitude d’être témoins de la part de l’unique opérateur cher à nos cœurs : irrégularité des vols, climatiseurs capricieux, qualité de service déplorable, heures de départ et d’arrivée ultra-flexibles, service client inexistant et enfin – ma touche personnelle – total mép...