Influenceur : mode d’emploi…
… Une approche en vue d'améliorer la collaboration avec les marques en lieu et place de ce phénomène de mode et
solution d’emploi temporaire. En effet, l’avènement du digital a eu pour effet secondaire
de multiplier les acteurs dans ce domaine jadis réservé à la télévision et à la
radio : influenceur. S’il est vrai
que les foules sont suspendues à leurs lèvres, citant leurs répliques comme
paroles d’évangiles (Mamane sur RFI, Steve FAH sur YouTube, Coach Thierry Pat
etc…), s’habillant comme eux (étudiez l’effet Kate Middleton et Meagan Markle),
il est tout aussi vrai que les marques ont besoin de surfer sur la vague de leur
notoriété (réelle ou perçue) pour atteindre leurs objectifs, les considérant ainsi
comme des médias.
Une communauté
En s’intéressant à un
influenceur, ce qui intéresse vraiment une marque c’est sa communauté, ceux là qui
lisent ses articles, publications etc… de manière assidue au point d’être
abonnés. En général, avant de proposer un influenceur à une marque, on investigue
pour déterminer la tranche d’âge, les genres, les catégories Socio-Professionnelles,
habitudes de consommation (de lecture) etc… des membres de sa communauté. Ceci
est un indicatif suffisant (hors visiteurs occasionnels) de la possible portée
de ses publications et donc de celles qu’il fera en faveur de la marque.
Une ligne éditoriale
Comme tout bon média, c’est à la
fois la direction qu’un influenceur donne à ses interventions et le ton qu’il
emploi. Il peut choisir de cristalliser ses prises de paroles autour d’un
domaine d’expertise en particulier ou d’être généraliste, et le faire de
manière sérieuse, rigide, loufoque, décalée etc… En général, une marque
sollicite un influenceur pour soit apporter de la crédibilité à ses actions,
son produit/service ou pour s’attirer une obéissance intellectuelle et/ou
émotionnelle de la part de sa communauté. La marque souhaite que celle-ci pense :
‘’s’il en parle c’est que c’est avéré, c’est que c’est du bon’’. C’est ce qui
fait de lui un influenceur et non un simple relayeur et c’est ici que réside sa
valeur ajoutée.
Comme étude de cas, je vous
conseillerais de suivre la chronique de Roland TCHAPI suivie de celle de
Makalapati de lundi à vendredi à 8h sur www.radiobalafon.net et comment Yolande
BODIONG communique en général sur sa page Facebook et comment elle a
subtilement vendu le produit IDA au public.
Un Support
Une production musicale a récemment
rendu célèbre la réplique ‘’Tu as fais quoi et les gens ont vu’’. Ce qui
interpelle sur le besoin d’avoir une sorte de showroom de ses publications, de
la taille et la qualité de sa communauté etc… pour un influenceur, ceci se
présente sous la forme d’une chronique (magazine, presse, radio etc…), un
podcast, un blog, une chaîne YouTube ou même une simple page Facebook ou
Twitter.
Un code de conduite
Les réactions de l’influenceur
face aux attaques (clash), aux critiques, à la polémique et face à ceux contre qui
il serait évident qu’il ait une dent sont importantes aux yeux des marques. A
moins d’avoir spécifiquement sollicité une publication belliqueuse qui rentre
dans une démarche stratégique bien définie, l’on préfère en général rester à
l’écart des influenceurs sulfureux pour ne pas avoir notre image éclaboussée
par son égo et ses écarts.
J’ai déjà excédé le nombre de
mots habituel mais je ne peux conclure sans faire mention du besoin des marques
de garder une certaine confidentialité d’où la nécessité pour les influenceurs
d’éviter autant que possible les conflits d’intérêts étant donné que c’est une
activité qu’ils mènent très souvent tout en étant employés auprès d’autres
marques… c’est à se demander si l’activité ne nourri pas assez son homme pour
s’y consacrer à 100%... je vais faire du ponce-pilatisme et laisser le débat
aux spécialistes.
Cheers!
#CestGervais
Stratège
Commercial & Marketing
Tel :
(237) 651 353 355
WhatsApp :
(237) 693 720 700
Douala – CEMAC – CEDEAO
PS: pour en savoir plus, chercher ''Influencer Marketing''
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